Dieu a-t-il créé le mal ? Réponse selon Einstein
Que l’on soit croyant, athée, agnostique ou mystique, chacun de nous est un jour ou l’autre amené à considérer la question de Dieu.
A travers ce très court-métrage, les individus de toutes confessions et religions confondues, y trouveront certainement un joli clin d’œil à leur foi.
Les agnostiques ou autres mystiques y trouveront probablement un sujet de réflexion intéressant. Certains non croyants pourront y voir une main tendue à la découverte du Divin, tandis qu’une autre partie du monde cartésien trouvera cette vidéo ubuesque. Dans tous les cas, elle mérite que l’on s’y attarde, ne serait-ce que durant les 2 minutes qui la composent.
Bien entendu, ceux qui connaissent la vie d’Einstein, comprendront qu’il n’a jamais incarné le jeune enfant présent dans cette vidéo. Effectivement, le personnage d’Einstein à uniquement été utilisé pour crédibiliser les propos tenus par le jeune acteur. Cette vidéo n’est à la base qu’une simple pub réalisée par le gouvernement de la République de Macédoine en faveur d’un enseignement religieux et spirituel dans les écoles.
Néanmoins le message principal de la vidéo demeure intéressant.
Plusieurs se diront qu’Einstein était croyant et par que conséquent, si un tel homme croyait en Dieu, alors il serait intéressant de se pencher sur la question. Einstein pourrait avoir raison et cela serait un argument en leur faveur. Mais lorsqu’on croit en Dieu, a-t-on besoin d’Einstein pour motiver sa foi ?
Ainsi, il est utile de préciser qu’Einstein n’était pas croyant. Selon ses propres termes, il était agnostique. Il a même dit :
« Il y a, bien entendu, un mensonge qui circule à propos de mes convictions religieuses, mensonge qui est systématiquement répété. Je ne crois pas en un Dieu personnel, je ne l’ai jamais nié et j’ai toujours été clair à ce sujet. S’il y a quelque chose en moi qui puisse être désigné comme religieux, alors c’est mon admiration sans borne pour la structure du monde, aussi loin que notre science peut nous la révéler. »
Sa nature agnostique se révèle aussi d’une façon intéressante, dans l’une de ses autres réflexions :
« L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, seraient le résultat d’un hasard aveugle, est aussi crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie,
tous les caractères retombaient à terre dans l’ordre d’un dictionnaire. »
De la même manière, beaucoup de non croyants pourraient être ravis d’apprendre qu’un homme ayant sa notoriété et doté d’autant d’intelligence et d’esprit, réfute l’idée du Dieu tel qu’on la trouve dans les écritures. Cela les conforterait intimement dans leur athéisme, voir même pour certains, leur servirait d’argument supplémentaire pour nier son existence.
Il serait intéressant de proposer à ces personnes la lecture de la première épitre de Paul au Corinthien, chapitre 1, verset 17 à 31.
Dans ce passage de la bible, Paul, disciple de Jésus, s’adresse au peuple de Corinthe, peuple croyant mais sans valeur aux yeux du monde à l’époque car ne possédant que peu de noblesse et disposant de peu d’hommes puissants :
« En effet, prêcher la mort du Christ sur la croix est une folie pour ceux qui se perdent ; mais nous qui sommes sur la voie du salut, nous y discernons la puissance de Dieu.
Voici ce que l’écriture déclare :
« Je détruirai la sagesse des sages, je rejetterai le savoir des intelligents ».
Alors, que peuvent encore dire les sages ? Ou les gens instruits ? Ou les discoureurs du temps présent ? Dieu a démontré que la sagesse de ce monde est folie !
En effet, les humains, avec toute leur sagesse, on été incapables de reconnaitre Dieu là ou il manifestait sa sagesse. C’est pourquoi Dieu à décider de sauver ceux qui croient grâce à cette prédication apparemment folle de la croix.
Les juifs demandent comme preuve des miracles et les grecs recherchent la sagesse. Quand à nous, nous prêchons le christ crucifié : c’est un message scandaleux pour les juifs,
et une folie pour les non juifs. Mais pour ceux que Dieu a appelé, aussi bien juif que non juif, le Christ est la puissance et la sagesse de Dieu.
Car la Folie apparente de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et la faiblesse apparente de dieu et plus forte que la force des hommes.
[…] Dieu à choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; Dieu à choisi les choses viles du monde, celles que l’on méprise, celles qui ne sont pas, pour réduire à rien celle qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (texte issue de la bible en français courant et de la nouvelle version Segond révisée)
Einstein, était-il un sage de ce monde mais fou devant Dieu car niant son existence ? Ou un fou de ce monde mais sage devant Dieu car reconnaissant son existence ? La réponse est entre vos mains…
Outre le message, cette vidéo n’en reste pas moins qu’une publicité en faveur d’un enseignement religieux et spirituel dans les écoles.
Cela pourrait déplaire aux fervents partisans de la loi de 1902 ayant donné naissance à la laïcité, mais nous pourrions nous poser les questions suivantes :
Dans une société ou le déclin moral est manifeste, où l’amour du plus grand nombre se refroidit, ne serait-il pas intéressant de porter à la connaissance de nos enfants un enseignement qui, lorsqu’il n’est pas mal interprété ou manipulé, serait susceptible d’apporter ou de redonner des valeurs et des principes moraux visiblement oubliés ou ignorés actuellement ? Des enseignements vertueux que l’on pourrait retrouver à travers les évangiles, les proverbes ou encore les psaumes bibliques par exemple.
Après la mise en place de la laïcité, la morale de notre pays s’est-elle améliorée ou s’est-elle détériorée ?
Pourquoi ne rétablirions-nous pas une notion spirituelle dans les écoles ?
N’est-il pas plus dangereux d’enseigner à nos enfants uniquement des matières comme l’histoire, tout en omettant les véritables acteurs, les véritables causes des évènements ou en faisant même l’impasse sur des faits historiques majeurs ?
N’est-il pas plus dangereux d’enseigner les mathématiques à de futurs Einstein qui permettent aujourd’hui à des pays d’être muni de nombreuses têtes nucléaires ?
N’est-il pas plus dangereux d’enseigner des courants de pensés philosophiques ou politiques aboutissant à des systèmes capitalistes, inégalitaires et destructeurs ?
Certes non, rien n’est dangereux mais tout peut l’être. Notre attitude détermine notre altitude. Tout dépend de notre aptitude à faire le bien ou le mal et finalement tout dépend de nos choix. Alors pourquoi ne pas rétablir, dans les établissements scolaires, des enseignements sur, entre autres, le livre sacré le plus vendu au monde et pourtant le plus mal connu : la Bible. Des enseignements tirés de divers livres sacrés chinois, indien ou autres, de Bouddha, Jésus, Lao Tzu, Mahomet, Kabir ou encore plus récemment de Krishnamurti, Osho et de bien d’autres plus ou moins connus. Des enseignements provenant de personnes étant rentré directement au contact du monde spirituel via les EMI. De nombreuses religions ont été fondées sur les enseignements d’êtres éveillés. Dans leur essence, elles disent toutes la même chose mais certaines de ces spiritualités vivantes, au fil des siècles, sont devenues des religions organisées et ont perdu de leur intensité dans la recherche intérieure individuelle donnant accès au monde spirituel. Le véritable message est la méditation, la liberté, la vigilance intérieure, la pleine conscience, l’éveil. L’idée pourrait être intéressante.
L’essentiel est d’être conscient de sa propre responsabilité, et d’utiliser correctement tout le savoir qui nous est gratuitement offert. Notre libre arbitre est un cadeau précieux et chacun devrait avoir à coeur de l’utiliser pleinement. Mais si on ne laisse pas le choix, comment exploiter ce libre arbitre ? “Nuls n’est plus désespérément esclave que celui faussement convaincu d’être libre.” (Johann Wolfgang von Goethe, écrivain et poète allemand)
Dans un tel enseignement scolaire, certains trouveraient peut être là une passion, une vocation, voir tout simplement la foi.
D’autres trouveraient peut-être cet enseignement aussi pénible que la littérature ou les sciences. Peu importe, l’essentiel et de laisser le choix à chacun d’écouter sa propre sensibilité.
Chacun est libre ou non d’adhérer à une telle pensée. Mais le rétablissement de la spiritualité dans les écoles, est-il vraiment une si mauvaise idée ? Un tel enseignement ne pourrait-il pas apporter de fructueuses valeurs ?
Le darwinisme doit-il être seul maître à bord dans les écoles ? Un seul courant de pensée se serait-il imposé ? N’a-t-on pas le droit d’analyser tous les points de vue et de suivre en toute conscience son propre cheminement ? N’a-t-on pas le droit d’être enseigné sur ce qui pourrait littéralement bouleverser et donner un sens et un but à la vie ?
Il est intéressant de noter que l’être humain est la seul espèce capable de croire en l’invisible, et d’y développer une relation qui se manifeste jusque dans la réalité de sa vie.
Des milliards de personnes, toutes croyances confondues, sont présentes à travers le monde et côtoient de près ou de loin le monde spirituel. Nos fêtes religieuses, nos calendriers, nos dictons, beaucoup de nos modes de fonctionnement sont directement inspirés par les enseignements spirituels. Pourquoi ferait-on délibérément l’impasse sur de tels enseignements à un moment même de la vie où nos enfants en ont le plus besoin ?
Cette notion de spiritualité peut paraître troublante ou utopique pour les uns, folklorique pour les autres ou au contraire véritable pour certains. Cela dépend finalement du coeur de chacun.
Bonne réflexion !
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